Le paradoxe est de plus en plus criant. D’un côté, des professionnels appellent à l’inflation, mettent en avant les hausses de matières premières, défendent le revenu des agriculteurs, ne jurent que par la valorisation, priorisent la marge et plaident pour de nouvelles lois. Et, de l’autre côté, certains n’imaginent que de la déflation, évoquent sans cesse la question du pouvoir d’achat, ont les yeux rivés sur les volumes, ne croient qu’à la concurrence et estiment que l’économie de marché se régule naturellement.
Certes, cette dichotomie n’est pas nouvelle. Dans l’industrie, comme dans la distribution, il y a toujours eu des différences de positionnement. Mais le principe […]