Dissolution des « soulèvements de la Terre » : plus de 250 manifestants à Toulouse, Jean-Luc Moudenc violemment pris à partie

Après l’annonce de la dissolution du mouvement écologiste « Les soulèvements de la Terre »,  plusieurs dizaines de personnes se sont réunies ce mercredi soir à Toulouse pour dénoncer cette mesure de « régime autoritaire ». En marge de la mobilisation, des activistes ont pris à partie le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc.

Mercredi matin, en Conseil des ministres, la dissolution du mouvement écologiste « Les soulèvements de la terre » a été prononcée en Conseil des ministres. Une décision, annoncée la veille par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a suscité de vives critiques au sein d’une grande partie de la gauche et conduit de nombreux militants dans les rues de plusieurs villes françaises.

À Toulouse, vers 19 heures, plus de 250 personnes se sont rassemblées devant la Bourse du Travail, dans le quartier Saint-Sernin. « Nous sommes nombreux ce soir et il va falloir lutter contre ce gouvernement qui utilise la répression. Il cherche à agir contre nous en voulant dissoudre ce mouvement afin de nous faire taire. Il y a des centaines de manifestations dans toute la France et nous continuerons à nous battre pour une cause juste ! », a critiqué Clément, 28 ans.

Non loin de lui, Valérie, 56 ans, jugeait aussi « inadmissible d’en arriver là ». « A dissoudre un mouvement pacifiste sans aucun argument sérieux contre lui mais seulement de la haine car des milliers de Français le suivent… Nous sommes dans un régime de plus en plus autoritaire vu le nombre d’arrestations… », a-t-elle dénoncé.

La manifestation s’est déroulée dans le calme, sous l’œil des forces de l’ordre. Certains sont partis en manifestation sauvage à travers les rues de la Ville rose, avant l’éparpillem

Mais certains activistes ont décidé de ne pas en rester là et ont pris à partie le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, qui déambulait dans les rues de la Ville rose à l’occasion de la Fête de la Musique. « Une meute de l’ultra gauche formant cortège avec les Soulèvements de la Terre m’a violemment pris à partie ainsi que des collègues élus […] Je ne peux que condamner encore une fois la violence, les insultes, les jets de projectile et l’affrontement physique de ces groupuscules », indique l’édile sur son compte Twitter.

Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement avant que la situation n’empire. Le maire indique qu’il se réserve le droit « de porter cette agression devant la justice » et salue « plus que jamais », « le choix du gouvernement de dissoudre ce mouvement violent et illégitime ».

ent des manifestants.

 

Author: Redaction