Discours de Bernard Monot | VIe Congrès de Debout La France

CONGRES DLF 2018

INTERVENTION sur l’UNION EUROPEENNE

Bernard Monot, député européen Debout La France.

 

Cher Président, cher Sénateur, chers collègues,  

Mes chers amis,

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De quelle Europe parlons nous ? 

Au commencement était une belle idée des « pères de l’Europe » de construire post 2eme guerre mondiale, un ensemble d’Etats-Nations où régnerait paix et solidarité. Nobles valeurs;  mais progressivement avec la méthode Jean Monnet, dite des « petits pas », les européistes anti-nations mirent en route dès 1958, une mécanique institutionnelle supranationale. Nous sommes ainsi  passés de la CEE (Communauté Economique Européenne) à l’union économique, du marché commun à un marché unique, de la monnaie commune (ECU) à la monnaie unique (l’euro), d’une Banque de France à la Banque Centrale Européenne, d’une communauté des nations à une Union européenne fédérale.  Leur idéologie, non avouée au départ, était de créer in fine, une fédération européenne élargie aux 28 pays et qui s’approfondit toujours plus. Cet élargissement de l’UE, réussit en réduisant tous les pouvoirs des nations, en supprimant leurs frontières nationales jusqu’à une dépendance politique totale à une Commission européenne de Bruxelles, devenue totalitaire et sectaire.                                                                                                                                Totalitaire, lorsque M. Jean-Claude Juncker, le président de la commission européenne, déclare en 2016 au sujet des référendums, « qu’il ne peut y avoir de démocratie contre les traités européens ! ».

Sectaire, lorsque les pays comme le Royaume-Uni, l’Italie, la Hongrie, la Poloqne ou l’Autriche ne se soumettent pas aux diktats de leur Europe à la schlague ! l’Union Européenne menace : c’est marche ou crève ! Vous prenez votre quota de migrants comme les autres ou bien on vous sanctionne. Le Premier Ministre hongrois en sait quelque chose… la Hongrie va perdre son droit de vote alors que M. Victor ORBAN a obéi à la volonté de ses compatriotes, de refuser l’immigration.

Toute la fausse élite européiste qui nous promettez prospérité, plein emploi, protection, où sont ces promesses. De Mitterand en 1992 avec le traité de Maastricht en passant par Chirac puis Sarkozy en 2008 avec sa forfaiture de Traité de Lisbonne et enfin Hollande et Macron ; tous ces politiciens ont abandonné la France aux mains des prédateurs financiers mondiaux dans une Europe où règne les pouvoirs des lobbies privés : économiques, énergétiques et militaires.

Après 25 ans, les peuples et pays d’europe se retrouvent maintenant devant le fait accompli des « Etats-Unis d’Europe », copié bêtement, sur le modèle politique archaïque des deux blocs fédéralistes du XX éme siècle: l’URSS et les USA.   Et contrairement aux inepties d’Emmanuel Macron, il n’y a pas de « souveraineté ni de patriotisme européen »… parce que l’UE n’est pas un seul Etat mais 28 Etats.

Le dogme ultralibéral des européistes dans tout l’espace Schengen et l’Union, c’est aussi le régime de libre-circulation, des capitaux, des marchandises, des services, des personnes avec les travailleurs-détachés… mais aussi les migrants et les djihadistes armés.

Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins de leur projet d’Union européenne fédéraliste, dont vous constatez vous-même chaque jour en France, les risques et surtout les dégâts. 

L’UE : C’EST L’HOMME MALADE DU MONDE ! Malade…  

de sa démographie déclinante à cause des attaques permanentes contre la famille et la vie

de l’immigration massive avec son risque de terrorisme islamiste

     de notre culture ancestrale et notre identité nationale bafouées

de son économie, avec un taux de croissance du PIB dans la Zone euro le plus bas d’occident et un chômage qui ne baisse jamais

de la régression de notre protection sociale : retraite, santé, assurance chômage et famille

Malade…du mondialisme dont les victimes de la guerre économique sont nos industries stratégiques, nos entreprises, nos chômeurs, nos  agriculteurs, éleveurs & pécheurs, nos juniors et séniors et enfin nos services publics

Malade…de la concurrence déloyale entre l’Allemagne et tous autres pays de la zone euro

Malade… de nos banques commerciales en grand danger financier

Malade…des déficits chroniques et des dettes

Malade du coût budgétaire énorme de la France à l’UE…dont l’argent sert à financer les plans migratoires.

Malade… du dumping fiscal européen par les multinationales et les géants américains d’internet. Cette hémorragie des recettes fiscales retombe sur les impôts des entreprises et ménages français

Malade… d’une insécurité grandissante et du désespoir de nos forces armées et de police

et le pire…malade de la trahison de tous ces dirigeants

Si nous continuons avec cette UE ultralibérale mondialisée qui ne marche pas, alors nous aurons la Turquie dans l’Europe et la France perdra aussi ses derniers bastions d’indépendance: comme notre défense nationale, nos affaires étrangères et notre fiscalité.

Face à cette maladie européiste et sans défenses immunitaires nationales,…dans 20 ans, l’Europe de nos enfants ne sera plus européenne…et la France ne sera plus française !

Pour autant faut-il être fataliste et se résigner ? NON..au contraire, cette UE là, est un avatar de l’histoire. Il y a un grand espoir et une chance de reprendre les rênes de notre destin !

Entre le Frexit et l’UE fédéraliste, existe une autre politique alternative, patriote et euroréformiste. C’est une stratégie faisable avec des solutions crédibles et raisonnables.  Si nous, les amoureux de la vraie Europe, sommes majoritaires aux élections européennes 2019, alors notre président Nicolas Dupont-Aignan et ses alliés politiques iront REnégocier à Bruxelles, face aux institutions et à l’Allemagne, pour défendre les intérêts de la France. 

Tous les Français doivent se mobilier en mai 2019 pour aller voter.. c’est vital pour notre France !

Si nous sommes vainqueurs, JE VOUS GARANTI QUE TOT ou TARD, NOUS LIBERERONS L’EUROPE et la FRANCE.. de l’Union Européenne !  

                                       

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Author: Redaction