D’où proviennent les hydrocarbures volatils, autres que le méthane, présents dans l’atmosphère des villes ? Essentiellement des véhicules à essence, selon les travaux d’une équipe franco-américaine impliquant en France des chercheurs du Laboratoire inter-universitaire des systèmes atmosphériques (LISA/IPSL, CNRS / UPEC / Université Paris Diderot) et du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE/IPSL, CNRS / CEA / Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines). Cette étude met également en évidence que la part en composés gazeux aromatiques dans les émissions d’hydrocarbures est deux à trois fois plus riche dans les panaches de pollution parisiens que dans ceux de Los Angeles, même si la quantité totale d’hydrocarbures émis à Los Angeles reste beaucoup plus élevée qu’à Paris. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue .