Les micro-organismes sont capables de survivre à des environnements salés très hostiles. Pour cela ils accumulent la molécule ectoïne afin de compenser les fluctuations des concentrations externes de sel. Des expériences de diffusion de neutrons ont permis d’expliquer comment l’ectoïne permet à ces bactéries de survivre : elle agit, à l’intérieur des bactéries, en maintenant les propriétés dynamiques de l’eau, essentielles à la vie.
Publié dans , ce résultat a été obtenu par une collaboration de chercheurs principalement de l’Institut Laue-Langevin, du CNRS, du CEA, de l’UGA, de l’Institut Max Planck de biochimie et de la société de biotechnologies Bitop. Il permet une meilleure compréhension de l’adaptation des microbes à des environnements extrêmes. La bactérie présente un fort potentiel d’applications biotechnologiques dans des domaines tels que la santé, la biorestauration et la gestion des déchets.