Alors que l’accès à l’eau potable est considéré comme l’un des principaux enjeux du XXIe siècle, des scientifiques viennent d’ouvrir la voie à de nouveaux procédés de filtration. S’inspirant de protéines cellulaires, ils ont développé des membranes dotées de canaux artificiels asymétriques à l’intérieur desquels ils ont pu observer de l’eau « chirale », une propriété qui favorise les flux de matière indispensables à la filtration. Ces travaux, menés par des chercheurs CNRS de l’Institut européen des membranes (CNRS/ENSCM/Université de Montpellier) et du Laboratoire CNRS de biochimie théorique, en collaboration avec des scientifiques américains, sont publiés dans du 23 mars 2018.