Nos confrères du Dauphiné racontent : Dans la nuit du 18 au 19 novembre, alors que 300 à 400 jeunes étaient réunis, des individus venus de l’extérieur ont pénétré dans la salle des fêtes du village de Crépol (600 habitants) dans la Drôme. Ils ont agressé de nombreuses personnes à l’arme blanche pour un motif encore indéterminé. Un adolescent de 16 ans est décédé et deux autres jeunes sont en urgence absolue.
Le maire de Crépol, Martine Lagut, a des mots clairs et forts, toujours cités par Le Dauphiné : « Une bande est venue pour tuer des gens. Ils n’étaient pas venus pour s’amuser mais pour faire du mal. Ce drame endeuille une famille. Ce sont des enfants de 16-17 ans des villages alentours qui étaient là. Quand je pense à eux… C’est terrible. »
Blessé à l’arme blanche, Thomas, un adolescent de 16 ans, a été mortellement touché. L’adolescent est décédé des suites d’“un coup de couteau” alors qu’il était en route pour l’hôpital de Lyon, ont indiqué le procureur de la République et les pompiers.
Deux autres jeunes hommes ont été transportés en urgence absolue par les sapeurs-pompiers vers l’hôpital de Valence. L’un d’eux, âgé de 28 ans, a reçu “des coups de couteaux au niveau du thorax”. Le second est âgé de 23 ans. Une troisième personne, d’abord déclarée en urgence absolue, a vu son état s’améliorer. Six autres personnes ont été blessées.
Anthony, 16 ans, raconte lui aussi l’agression qui a conduit à la mort de son ami : « Le bal se passait bien, il touchait à sa fin et les gens commençaient à rentrer chez eux. C’est à ce moment qu’ils ont commencé à attaquer. J’ai vu Thomas s’écrouler. Ça m’a traumatisé. J’étais à côté de lui, j’ai son sang sur mon pull. Ça s’est passé trop vite, je l’ai vu avec sa main sur son ventre, en train de mourir. Pourquoi lui ? »
« C’était un bain de sang. Des jeunes de cité ont encerclé la salle des fêtes et plantaient les gens à l’aveugle. Le videur s’est fait trancher les doigts. On faisait un massage cardiaque à un jeune par terre. C’était le chaos », raconte Maxence, 18 ans, cité par Le Parisien.
Nos enfants meurent, assassinés pour rien par la racaille.