Des chemins évolutifs similaires pour la domestication de la chèvre et du mouton

Au fil des processus de domestication, les humains ont modelé les caractéristiques d’espèces sauvages afin de les exploiter. Les mécanismes génétiques à l’origine des modifications induites, sont encore mal connus aujourd’hui, notamment ceux qui expliqueraient l’apparition de caractères similaires chez différentes espèces domestiques. Mais en comparant les modifications de génomes lors de deux processus de domestication indépendants (chèvre et mouton), un consortium européen conduit par des chercheurs français de l’Université Grenoble Alpes et du CNRS (Laboratoire d’écologie alpine – Univ. Grenoble Alpes, Univ. Savoie Mont Blanc, CNRS), avec la participation du CEA a effectué un premier pas vers la caractérisation des bases génétiques à l’origine de tels changements constitutifs de ce que l’on appelle le « syndrome de domestication ». Cette étude a été publiée dans la revue 2018.

Author: Redaction