Un pas de plus vient d'être franchi dans le domaine de la biologie synthétique. Des équipes de chercheurs de l'Inserm et du CNRS de Montpellier, associées au CHRU de Montpellier et à l'université de Stanford ont transformé des bactéries en espions détecteurs" capables de signaler une pathologie sur la simple présence dans l'urine ou le sang de molécules caractéristiques. Pour réaliser cette prouesse, les chercheurs ont introduit l'équivalent d'un programme informatique dans l'ADN des cellules. Les bactéries ainsi programmées détectent notamment la présence anormale de glucose dans les urines de patients diabétiques. Ces travaux publiés dans la revue marquent les premiers pas de l'utilisation de cellules programmables pour le diagnostic médical.