Aujourd’hui, l’électronique a envahi les véhicules, rendant le diagnostic des défaillances beaucoup plus complexe. Louise Travé-Massuyès, chercheur au Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes LAAS (CNRS), en collaboration avec la société ACTIA, vient de mettre au point un nouveau procédé permettant d’identifier plus facilement et plus rapidement le composant responsable du dysfonctionnement. Ce procédé, breveté, permet au réparateur de construire automatiquement un système de diagnostic efficace, tenant compte de la dynamique introduite par l’électronique. Il est applicable également à d’autres systèmes mécatroniques (1) et pas seulement ceux des automobiles.