4,6 milliards d’euros ont été investis dans la deep tech européenne en 2017, contre 2,3 milliards en 2016. Le Royaume-Uni capte aujourd’hui la plupart des investissements mais la France présente de sérieux atouts pour transformer l’essai selon la dernière étude publiée par le cabinet Wavestone.
Les start-up de la deep tech ont le vent en poupe. Manifestation de cette tendance ? Depuis quelques mois les études à leur sujet se multiplient. Après une étude du Boston Consulting Group, qui recensait 3500 start-up de ce genre dans le monde, c’est au tour du cabinet Wavestone de publier un rapport sur ces jeunes pousses dont l’activité repose sur une technologie de rupture et souvent issues de laboratoire de recherche. Bonne nouvelle : les investissements dans les start-up européennes de la deep tech ont doublé de 2016 à 2017, passant de 2,3 milliards d’euros à 4,6 milliards d’euros.
Autre marque de cet emballement mis en évidence par le cabinet : en Europe, les investissements dans les start-up deep tech ont dépassé pour la première fois ceux réalisés dans les start-up B2C qui ont représenté un peu plus de 3,6 milliards d’euros cette année. « Nous avons repris la dénomination utilisée par Dealroom. Ici le terme B2C désigne les start-up qui fondent leur développement sur des technologies existantes. Il peut effectivement y avoir des start-up deep tech qui s’adressent au grand public », précise Laurent Stoupy.