De la moralité en politique et du capitalisme équitable

Il ne suffit pas d’écouter le peuple, il faut aussi savoir ce que c’est que de gagner le SMIC ou moins.

  • un élu ne peut gagner que le SMIC tous mandats confondus puis qu’il ne prétendre effectuer 35h par semaine pour chaque.
  • un élu verra ses frais remboursé sur facture (frais réels + plafond)
  • un parti politique devra lancer au moins trois appels d’offres pour l’organisation de ses meetings et autres services d’envergures. (mise en concurrence tel les syndics de copropriété.)
  • un sous-traitant ne pourra répondre çà l’appel d’offre si un lien direct ou indirect touche implique le parti pour éviter tout conflit d’intérêt ni suspicion de conflits d’intérêt.

Désormais, le citoyen pourra ainsi constater qui se présente, qui fait de la politique et pour quoi faire.

L’élu démocrate, empathique avec son peuple, pourra bien le défendre, le connaissant mieux, tant son sacerdoce sera dénué de tout intérêt personnel.

Pour un capitalisme équitable.

Dans cette mouvance, il existe depuis plus de 20 ans un courant de morale dans la finance et le capitalisme maintenant au nombre de quelques résistants bien conscients qu’il est maintenant urgent de réagir..

Réflexions de Pierre Muzas.

Lire aussi cet article extrait de La tribune :

Du capitalisme moral et inclusif.

I faut moraliser le capitalisme en mettant fin à la dictature du court terme et en luttant contre l’exclusion sociale par Paul Polman, PDG d’Unilever et Lynn Forester de Rothschild, créatrice de la Conférence sur le capitalisme inclusif.Extrait :

[…]

Le capitalisme a mené l’économie du monde à des niveaux de prospérité sans précédents. Mais il s’est aussi montré lourdement dysfonctionnel. Il encourage souvent une vision à court terme, contribue à de profondes disparités entre les riches et les pauvres, et tolère l’imprudence dans le traitement du capital environnemental.

Aller vers un capitalisme moral et inclusif

Si ces coûts ne peuvent être contrôlés, il se pourrait que l’on abandonne le capitalisme – et avec lui, le meilleur espoir de l’humanité pour la croissance économique et la prospérité. Il est donc temps d’envisager les nouveaux modèles de capitalisme émergents partout dans le monde – surtout le capitalisme conscient, le capitalisme moral et le capitalisme inclusif.

De tels efforts pour redéfinir le capitalisme reconnaissent que le commerce doit regarder au-delà des pertes et profits pour convaincre l’opinion publique de soutenir l’économie de marché. Toutes ces formes partent du principe que les entreprises doivent être conscientes de leur rôle dans la société et œuvrer pour garantir que les bénéfices de la croissance soient largement partagés et n’imposent pas des coûts environnementaux et sociaux inacceptables.

[…]

Continuer l’excellence de ce billet Traduit de l’anglais par Frédérique Destribats depuis : La Tribune

Author: Redaction