Des chercheurs français ont identifié un marqueur qui permet de différencier les cellules « dormantes » infectées par le VIH des cellules saines. Cette découverte permettra d’isoler et d’analyser ces cellules réservoirs qui, en hébergeant silencieusement le virus, sont responsables de la persistance du virus même chez les patients sous traitements antirétroviraux, dont la charge virale est indétectable. Elle ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques par le ciblage des cellules infectées. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du programme stratégique de l’ANRS « Réservoirs du VIH ». Ils sont issus d’une collaboration entre le CNRS, l’Université de Montpellier, l’Inserm, l’Institut Pasteur, l’hôpital Henri-Mondor AP-HP de Créteil, l’hôpital Gui de Chauliac (CHU de Montpellier) et le VRI (Institut de recherche vaccinale), et font l’objet d’une publication dans la revue Nature le 15 mars 2017. Un brevet, en propriété CNRS, a été déposé sur l’utilisation diagnostique et thérapeutique du marqueur identifié.