La crise sanitaire actuelle, d’une ampleur inédite, et le confinement qui en résulte peuvent générer des souffrances liées à la maladie ou au deuil, du stress, de l’inquiétude pour soi et pour ses proches, voire des violences physiques dans certains contextes familiaux. Dans ce contexte, e Centre national de ressources et de résilience (CNRR) revêt une actualité particulière.
La crise sanitaire actuelle, d’une ampleur inédite, et le confinement qui en résulte peuvent générer des souffrances liées à la maladie ou au deuil, du stress, de l’inquiétude pour soi et pour ses proches, voire des violences physiques dans certains contextes familiaux. Dans ce contexte, e Centre national de ressources et de résilience (CNRR) revêt une actualité particulière.Le CNRR, organisme interministériel créé en 2019 par L’Etat, porté par la délégation interministérielle à l’aide aux victimes, est représenté par six ministères (armées, solidarité et santé, intérieur, justice, enseignement supérieur, recherche et innovation, éducation nationale).
Sa mission principale est de collecter et de diffuser la recherche scientifique en matière de prise en charge du psychotraumatisme et de promouvoir les bonnes pratiques. Il s’est attelé à recenser toutes les initiatives émanant des professionnels de santé, des établissements de santé, des associations, des organismes publics et privés confrontés aux diverses situations de détresse psychologique et/ou psycho-sociale engendrées par le confinement des personnes et l’incertitude de l’avenir.
Le CNRR a également pour mission de coordonner l’activité clinique et de recherche de tous les centres régionaux de prise en charge du psychotraumatisme sur le territoire.
Dans le contexte épidémique actuel, le centre a pour mission première d’animer le débat sociétal autour de la résilience.
A cet effet, le CNRR a mis en ligne sur son site plusieurs vidéos (le coronavirus expliqué aux enfants, 10 mots pour faire face au contexte de l’épidémie Covid-19, 10 conseils pour lutter contre l’insomnie pendant le confinement, etc.) à destination du grand public.
Par ailleurs, il relaie et anime le projet collectif Cov’Art, initié par un collectif d’artistes et d’influenceurs pour « réinventer le lien social et culturel ». En effet, parmi les conséquences de la crise, les problèmes engendrés par le confinement, la promiscuité et la transformation du travail, on assiste à un délitement progressif de la qualité du lien social, ainsi qu’à une difficulté de prise en compte de l’intérêt général. Ce collectif d’artistes alimente quotidiennement les plates-formes vidéo et les réseaux sociaux en créations enrichies de message éducatifs. Cette initiative réaffirme la place des arts et de la culture en tant qu’outils de résilience et facteurs de protection de la population.
Concernant des problématiques spécifiques, telles que le soutien aux familles endeuillées, le soutien aux personnels de santé, les violences conjugales et intrafamiliales, la consommation d’alcool et les addictions en général, le manque de sommeil du à l’anxiété, les enfants et adultes handicapés, les personnes sans domicile fixe ou dans un parcours de demande d’asile, les personnes incarcérées, etc., le CNRR a répertorié tous les conseils et articles publiés ces dernières semaines et abordant de façon précise la façon de gérer ces situations, et les a mis en ligne sur son site www.cn2r.fr.
Enfin, le CNRR a lancé une étude sur les effets du confinement sur la population étudiante, et va collecter l’ensemble des enquêtes qui sont menées actuellement par les services de psychiatrie dans un certain nombre d’hôpitaux sur l’impact de l’épidémie et du confinement sur la santé mentale de l’ensemble de la population.
En cette période très difficile pour l’ensemble de la population, le Centre de ressources et de résilience apparaît comme un outil incontournable et essentiel pour tous ceux qui sont, de près ou de loin, confrontés aux conséquences de l’épidémie.
