La délégation interministérielle à l’aide aux victimes a organisé le 27 septembre 2018, la deuxième journée de formation des professionnels du vivier national des coordonnateurs.
Les quatre professionnels du vivier national pour l’assistance aux victimes d’accidents collectifs, installé en juillet dernier par la déléguée interministérielle à l’aide aux victimes, se sont retrouvés le 27 septembre dernier pour une deuxième journée d’échanges et de rencontres.
En matinée, ils ont été accueillis au tribunal de grande instance de Paris par Yves Badorc, procureur de la république adjoint, responsable du pôle accident collectif et Jean-Luc Gadaud, premier vice-président chargé de l’instruction, coordonnateur du pôle « santé publique et accidents collectifs ». Ils ont pu échanger avec ces magistrats d’expérience sur les spécificités de ces procédures et leur traitement par la juridiction parisienne.
Les coordonnateurs ont ensuite pu bénéficier du retour d’expérience du coordonnateur des accidents de Brétigny (12 juillet 2013) et de Millas (14 décembre 2017), Monsieur Philippe Cebe. La fédération française de l’assurance a ensuite exposé les actions de ses adhérents à travers leurs différentes interventions : mobilisation des garanties, participation aux réunions d’information, accord cadre d’indemnisation… La journée s’est conclue par un échange approfondi sur le ressenti et les attentes des victimes avec les directrices de la Fédération Nationale des Victimes d’Attentats et d’Accidents Collectifs (FENVAC). Sandrine Tricot, présidente de l’association AH5017 Ensemble, précise en quelques mots le rôle des coordonnateurs : « Pour les victimes, le coordonnateur est un référent, un interlocuteur privilégié, censé veiller au respect de leurs intérêts ».