Convention de Minamata sur le mercure pour la protection des populations et de l’environnement

Le 19 janvier 2013 à Genève, plus de 140 pays sont arrivés à un accord sur les dispositions d’un texte juridiquement contraignant sur le mercure.

Ce texte, désormais baptisé « Convention de Minamata sur le mercure » en hommage aux victimes des pollutions par le mercure de la Baie de Minamata au milieu du siècle dernier, sera ouverte à la signature des pays au Japon en octobre 2013.

Résultat de quatre années de négociations, cette convention constitue une réelle avancée dans la gestion de cette substance dangereuse, tant pour la santé humaine que pour l’environnement. Toutes les étapes du cycle de vie du mercure, de l’extraction minière en passant par le commerce jusqu’au stockage en tant que déchet, y sont réglementées.

La France a largement contribué à ce processus de négociation où elle a défendu des positions très ambitieuses aux côtés de l’Union européenne, dont la fermeture des mines de mercure, au plus tard quinze ans après l’entrée en vigueur de ce traité. Elle se félicite du niveau d’exigence de cet accord qui impose entre autre l’interdiction à moyen ou long terme des produits contenant du mercure, mais également des mesures de réduction des émissions de cette substance dans la biosphère.

On peut rappeler que l’Union européenne a depuis longtemps pris des mesures de diminution des rejets de cette substance dans la biosphère et l’élimination de celle-ci dans de nombreux produits de consommation (piles, thermomètres, cosmétiques, lampes…). De plus une stratégie européenne sur le mercure lancée en 2005 met en lumière les besoins d’actions à mener pour la gestion de cette substance.

>> Consulter la stratégie européenne sur le mercure

>> Consulter le partenariat mondial sur le mercure

>>Consulter l’actualité sur le site du Programme des Nations Unies pour l’Environnement

Author: Redaction