Le Président a rappelé que de nombreux pays d’Afrique, comme la Namibie, sont victimes du réchauffement climatique alors que leur impact carbone est extrêmement faible. Soulignant la responsabilité des pays développés dans la situation actuelle, il souhaite que la COP 21 constitue un moment de mobilisation générale, car « tous les pays doivent s’unir face à cet enjeu global ».
Conscient du potentiel de son pays en énergies renouvelables (solaire et éolien notamment), il souhaite que la COP 21 facilite un transfert technologique dans ce secteur vers les pays en développement, qui doivent à la fois relever les défis du changement climatique et de la lutte contre la pauvreté. Il a rappelé son espoir que les financements internationaux permettent cette transition.
Hage GEINGOB a réaffirmé le soutien de la Namibie à l’effort de la France pour assurer le succès de la COP 21. Il a exprimé le souhait que la Conférence Paris Climat 2015 consacre une séquence à la désertification, qui pourrait être coordonnée par la Namibie qui assure encore pour quelques mois la présidence de la COP 11 sur la désertification.
Le Président namibien a par ailleurs souligné l’intérêt économique de la biodiversité pour son pays et la priorité donnée aux interactions entre préservation de la biodiversité, exploitation des ressources et changement climatique.
Il a exprimé sa très forte préoccupation face à la sécheresse et a réaffirmé que sa première priorité est le combat contre la pauvreté.
Ségolène ROYAL a exposé au Président namibien l’avancement de la préparation de la Conférence de Paris et rappelé l’espoir de la France de parvenir à un accord ambitieux universel et réellement engageant.
Elle a confirmé l’attention portée par la France aux positions des pays africains dans les négociations en cours et souligné le soutien de la France aux initiatives de développement des énergies renouvelables en Afrique. Elle a rappelé le rôle fondamental de l’évolution de la biodiversité comme révélateur et solution face au changement climatique.
La Ministre française a salué la réussite de la première centrale solaire de Namibie, inaugurée très récemment résultant d’un partenariat franco-namibien (centrale de Omburu, 16 hectares, 4,5 MW, 33 000 panneaux solaires). La Namibie dispose d’un potentiel considérable pour les énergies solaires et éoliennes.
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Ségolène Royal a par ailleurs réuni des chercheurs et des organisations non gouvernementales impliquées dans l’identification de la biodiversité et la préservation de la faune sauvage.
Les associations ont souligné le rôle sentinelle de la Namibie comme indicateur du changement climatique à la fois dans le domaine océanique et dans le domaine continental. Elles ont présenté leurs attentes pour la tenue de la Conférence de Paris sur le Climat et ont souhaité son succès.
La Namibie est un pays accueillant une biodiversité rare et endémique. La richesse du milieu marin est exceptionnelle (2ème zone de pêche de la Planète).
