Comment en finir?

imagesX99ST09NInutile de le dire: les évènements politiques de ces dernières heures atteignent un niveau de minable qui dépasse l’imagination, transcende, par ce mélange d’insignifiance, de mensonge et de crétinisme, nos cauchemars les plus invraisemblables. La faute d’orthographe sur titre du livre qui est à l’origine du pataquès « Sarkozy s’est tuer » est à l’image de ce climat de déliquescence généralisé. Le nouveau psychodrame, tramé dans un salon de l’Elysée, au carrefour du complot politicien, de la mise en cause de la justice, du journalisme à scandale, frise la pitrerie honteuse. Pendant ce temps, nous apprenons que les Etats-Unis et la Grande Bretagne battent le records de création d’emplois et que les djihadistes égyptiens ont fait allégeance  avec l’Etat islamique d’Irak, un nouveau signe supplémentaire de la déstabilisation du Moyen-Orient et d’une nouvelle guerre planétaire sanglante qui couve. La vraie question: comment en finir? Le temps d’une rupture approche sans doute. Le pouvoir est tellement fragilisé, embourbé, enlisé et décrédibilisé qu’il faut s’attendre à des troubles graves et probablement une alternance avant l’échéance de 2017. Mais laquelle? Les trois fléaux de la France, les trois piliers de la décadence et du chaos, sont les trois grands partis politiques que sont le ps, l’ump et le fn, et bien sûr les hommes et femmes à leur tête. Ils sont chacun à leur manière – au pouvoir ou dans l’opposition –  avec leurs leaders,  à l’origine de l’extraordinaire décomposition de l’esprit public en toile de fond de la catastrophe. Certes, dans une République démocratique, on ne peut pas les interdire ou les supprimer de force. Mais j’ai parfois le vertige en me disant que le pouvoir de les évincer – avec les esprits malades qui les dirigent – m’appartient, nous appartient à nous les électeurs. Rien n’est à la fois plus simple et plus compliqué. Restaurer la politique et la démocratie pour en finir avec la honte. Le destin de notre pays est entre nos mains et nous en sommes aujourd’hui responsables.

Maxime TANDONNET

Author: Redaction