Depuis plusieurs mois, des plateformes Internet de coavionnage facilitent la mise en relation entre des pilotes privés et le grand public. Cette activité nouvelle nécessite de travailler à un cadre qui garantisse la sécurité des usagers tout en permettant son développement.
La DGAC a réuni cet automne un groupe de travail avec les principaux sites Internet de coavionnage. La Fédération française d'aéronautique, des représentants des personnels navigants techniques et des compagnies aériennes, ainsi que la gendarmerie du transport aérien et les services opérationnels des douanes y ont également participé.
Ce groupe de travail a permis d'aborder, au cours d'une série de réunions constructives, les différentes questions que pose cette nouvelle activité, tant sur la sécurité, le modèle économique que les modalités d'assurance.
Chacun des acteurs a fait de la sécurité une priorité. Les usagers du coavionnage doivent en effet bénéficier de garanties suffisantes en la matière. Il est notamment nécessaire que les sites dédiés mettent en place un mécanisme de gestion active de la sécurité et des risques.
Ces travaux ont permis de conclure que les organisateurs d'une activité de coavionnage devront se doter d'un certificat de transport aérien (CTA) et d'une licence d'exploitation. La DGAC a proposé aux sites Internet de coavionnage de les accompagner dans cette voie en échangeant avec eux sur les spécificités de leur activité.
Aussi, afin de poursuivre les échanges sur les modalités d'application de ce cadre au coavionnage, la DGAC invitera les acteurs concernés à se réunir lors d'un nouveau groupe de travail. Plusieurs ont d'ores et déjà manifesté leur intérêt pour cette démarche.
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