Ciao mon frère, SALUT !

Ciao mon frère salut !D’aucuns diraient que Cris Lo Vinci a eu plusieurs vies. Ce ne serait probablement pas très éloigné de la vérité, comme en atteste le présent récit retraçant quelques-uns des plus forts moments de celle qu’il a passée loin de la France, « aux Amériques ».

C’est au travers du dialogue avec un grand frère fictif qu’il dévoile, au fil des pages et des questions indiscrètes de ce dernier, l’envers du décor et le fonctionnement des rouages derrière le rideau de son théâtre personnel. De ses folles aventures fantasques et érotiques aux diverses combines qui furent nécessaires à sa survie, il ne cache rien, dévoile tout ; quitte à prendre le risque de se retrouver au ban de cette frange de la société trop bien-pensante.

Point donc de langue de bois, ici. Moins encore de leçon de morale ou de politiquement correct. Juste la sincérité désarmante d’une mise au point pleine d’autodérision sur quelques années passées à l’étranger, motivée par le désir de comparer les mœurs de deux terres si différentes l’une de l’autre. L’envie, aussi, de partager un peu de cette fantastique liberté, si chère à l’auteur.
Un livre sérieux, assurément, qui ne s’égare pour autant jamais… à se prendre au sérieux !

À propos de l’auteur

Touché dès l’âge de 16 ans par le « virus » du théâtre, l’auteur propose, plus de 50 ans après « son » mai 68, ce récit relatant la partie de sa carrière et de sa vie menée outre-Atlantique, pendant près de 10 ans. Agrémentées de diverses sensations et réflexions, ses aventures théâtrales comme relationnelles – même érotiques – sont exposées avec dérision et autodérision. Il décrit sa philosophie comme un certain « antiparabolisme », mouvement qu’il inventa au fil de ses pérégrinations souvent surréalistes par leur côté imprévu et loin de la rationalité européenne…

Il ne se dit pas moraliste ni idiot immoraliste, mais au vu des événements intempestifs et factuels de la vie, il opte plutôt, avec sensualité, pour un pragmatisme amoral et à tradition orale. Il voudrait voir figurer sur son passeport : Profession : « Poète de (la) vie, sans écrire ».

Sa devise ? Capable de tout… sauf du pire !

Author: Redaction