Le troisième volume du rapport d’évaluation du GIEC, consacré aux politiques d’atténuation du changement climatique, a été adopté le 12 avril 2014, à Berlin. La ministre, Ségolène Royal, revient sur les points clés du rapport et rappelle l’urgence « d’agir aujourd’hui pour protéger les générations futures ».
Compte tenu de l’accélération des émissions de gaz à effet de serre, le rapport confirme la nécessité d’agir sans tarder et d’aller au-delà des politiques déjà engagées, comme le fera la France avec la future loi de programmation sur la transition énergétique. Il décrit les différentes options permettant de respecter la limite d’un réchauffement global de deux degrés maximum pour contenir les effets du dérèglement climatique.
Lutter contre le changement climatique constitue une opportunité
Dans le respect des choix propres à chaque pays, le rapport souligne les bénéfices possibles pour nos économies d’une politique favorable à la sobriété carbone, par exemple en matière de transports, d’urbanisme ou d’efficacité énergétique des bâtiments. Il rappelle le rôle joué par la préservation des écosystèmes et de la biodiversité ainsi que par la gestion durable des forêts dans la lutte contre le changement climatique.
Un repère essentiel pour la préparation de l’accord sur le climat
Les travaux du GIEC et l’appel de ses membres à la coopération internationale constituent un repère essentiel pour la préparation de l’accord sur le climat que la communauté internationale doit adopter à Paris en décembre 2015. La France est totalement mobilisée pour qu’un accord ambitieux soit conclu à cette occasion. Elle est également déterminée à contribuer à l’adoption par l’Union européenne d’un ensemble de normes énergie-climat robuste à l’horizon 2030, avec une réduction de nos émissions de -40% par rapport à 1990.
Crédits photo de Une : Arnaud Bouissou/MEDDE.