Cet étrange et pestilentiel demi-camembert

Le demi-camembert qui circule dans la presse et sur les réseaux sociaux est révélateur d’une réalité: moins de la moitié des Français ont l’intention d’aller voter aux élections législatives et beaucoup parmi les autres iront par routine et sans conviction. Les états-majors politiques sont en effervescence: oui ou non la majorité absolue? Oui ou non une majorité pestilentielle? Jadis, l’élection de l’Assemblée nationale était l’expression même de la démocratie française. Aujourd’hui, elle est devenue l’emblème de l’indifférence et de la manipulation de masse. Mais aussi de la stupidité: dans son camembert, l’Ifop-fiducial LCI identifie par avance une majorité pestilentielle comme si le résultat de l’élection était déjà tout acquis: ce n’est pas la peine d’aller voter, la majorité pestilentielle est déjà un fait, une réalité. Et après, vous accuserez les abstentionnistes d’incivisme! S’en sont-ils seulement rendu compte? M. Macron, en mai, était déjà réélu par avance. Aujourd’hui, les instituts de sondages considèrent que la majorité pestilentielle – présidentielle (pardon) – est un fait acquis. Savez vous que les députés de la prétendue majorité pestilentielle (et qui mérite bien ce nom) ont dû signer une charte par laquelle ils s’engagent à voter les textes du gouvernement? Vous imaginez, le degré de lâcheté, de bêtise, de servilité et de de courtisanerie que recèle l’acceptation d’une pareille forfaiture? Alors que le rôle du Parlement est de contrôler le gouvernement? Une telle pratique est non seulement inconstitutionnelle et anti républicaine (« Tout mandat impératif est nul« ), mais pire, elle est déshonorante pour ceux qui s’y prêtent. Le plus intriguant: pourquoi personne, strictement personne (sauf moi) ne dénonce ce système dégueulasse? Quand la démocratie foulée aux pieds, ruinée, triturée, décomposée, bafouée, ridiculisée, n’est plus malheureusement qu’une vaste foutaise.

MT

Author: Redaction

Cet étrange et pestilentiel demi-camembert

Le demi-camembert qui circule dans la presse et sur les réseaux sociaux est révélateur d’une réalité: moins de la moitié des Français ont l’intention d’aller voter aux élections législatives et beaucoup parmi les autres iront par routine et sans conviction. Les états-majors politiques sont en effervescence: oui ou non la majorité absolue? Oui ou non une majorité pestilentielle? Jadis, l’élection de l’Assemblée nationale était l’expression même de la démocratie française. Aujourd’hui, elle est devenue l’emblème de l’indifférence et de la manipulation de masse. Mais aussi de la stupidité: dans son camembert, l’Ifop-fiducial LCI identifie par avance une majorité pestilentielle comme si le résultat de l’élection était déjà tout acquis: ce n’est pas la peine d’aller voter, la majorité pestilentielle est déjà un fait, une réalité. Et après, vous accuserez les abstentionnistes d’incivisme! S’en sont-ils seulement rendu compte? M. Macron, en mai, était déjà réélu par avance. Aujourd’hui, les instituts de sondages considèrent que la majorité pestilentielle – présidentielle (pardon) – est un fait acquis. Savez vous que les députés de la prétendue majorité pestilentielle (et qui mérite bien ce nom) ont dû signer une charte par laquelle ils s’engagent à voter les textes du gouvernement? Vous imaginez, le degré de lâcheté, de bêtise, de servilité et de de courtisanerie que recèle l’acceptation d’une pareille forfaiture? Alors que le rôle du Parlement est de contrôler le gouvernement? Une telle pratique est non seulement inconstitutionnelle et anti républicaine (« Tout mandat impératif est nul« ), mais pire, elle est déshonorante pour ceux qui s’y prêtent. Le plus intriguant: pourquoi personne, strictement personne (sauf moi) ne dénonce ce système dégueulasse? Quand la démocratie foulée aux pieds, ruinée, triturée, décomposée, bafouée, ridiculisée, n’est plus malheureusement qu’une vaste foutaise.

MT

Author: Redaction