Cérémonie d’ouverture des JO : le hold-up de Thomas Jolly et Patrick Boucheron

Le peuple français a été volé.

Dans un entretien au Monde réalisé au lendemain du second tour des élections législatives, Thomas Jolly avait confié qu’en cas de victoire du Rassemblement national, la cérémonie qu’il était en train de finaliser serait devenue « tout autre chose : une sorte de cérémonie de résistance ».

Il avait donc déjà prévu de privatiser la cérémonie d’ouverture des JO pour son propre compte, son propre plaisir, son propre message. Il avait déjà prévu de prendre en otage les Français en présentant au monde, en notre nom, son propre délire.

Or, tout ceci serait parfaitement légitime dans le cadre d’un spectacle privé, où chaque metteur en scène fait ce qu’il veut. Mais il s’agit ici d’un spectacle public, sur des fonds publics, supposé montrer ce que la France – donc, son peuple – veut dire au monde.

Jolly et Boucheron ont privatisé l’évènement pour eux, racontant leur propre message ultra-politisé (ce qui est interdit par la charte olympique, soit dit en passant), en clivant le plus possible, histoire de « mettre les fachos en PLS »… (Par « fachos », entendre « tous ceux qui ne sont pas exactement ‘nous deux et nos opinions’ « ).

La question fondamentale n’est pas le blasphème autour de la Cène, ni le cavalier de l’Apocalypse ni le veau d’or.

La question fondamentale n’est pas l’extrême mauvais goût ni l’enfant présent au milieu des Drags. (Que fait la protection infantile ?)

La question fondamentale n’est pas l’utilisation moqueuse du corps martyrisé d’une femme (dans un spectacle qui se prétend féministe, laissez-moi rire).

La question n’est pas le culte des pires horreurs de la période révolutionnaire (les danseurs sur des piques)…

La question est tout simplement celle-ci : Pourquoi a-t-on permis à Jolly et Boucheron de faire un spectacle privé, volontairement clivant, dont on savait dès l’origine qu’on le faisait « pour faire pleurer les fachos » ?

On aurait pu espérer élégance et beauté. On nous a servi les fantasmes – tous les fantasmes – de deux types qui ont eu « leur moment de célébrité ».

Nous avons juste été volés. C’est tout. Mais on ne va pas en rester là.

Author: Redaction

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