J’avais tellement envie d’être fier. J’avais tellement envie d’aimer la cérémonie. Et ils nous avaient tellement dit que ça serait magnifique. Ce fut une honte, une horreur, une abomination.
Bien sûr, je ne suis pas dupe : ma réaction est précisément celle que voulait déclencher le mélenchoniste déglingué du bulbe qui a conçu cette immondice et l’a vomie à la face du monde. Il voulait, comme l’a si bien résumé une journaliste du service public : mettre « les fachos en PLS ». Qu’elle et lui se rassurent : ils ont pleinement réussi, puisqu’ils classent dans « fachos » tout ce qui est légèrement à droite de Mélenchon et qui a un sens du bon goût.
Le « spectacle » a failli bien commencer, avec la puissante voix de Lady Gaga. Malheureusement, la chanteuse italo-américaine n’était probablement pas assez sulfureuse pour le petit Thomas, et il l’a donc cantonnée à une prestation ridiculement petite, avec une dizaine de danseurs perdus dans un coin d’escalier au milieu de l’immensité de la Seine. Je serais la Gaga, je serais folle de rage.
Doit-on évoquer les têtes coupées parlantes sur la Conciergerie ? Doit-on évoquer les faux litres de sang qui giclent ? Doit-on parler des danseurs qui se tortillent au bout des piques, comme autant de corps martyrisés des Princesses de France durant la révolution ? Oui, Thomas Jolly est mélenchoniste, c’est à dire robespierriste. Pas très loin du géorgien moustachu.
Qui parlera de la Cène de Notre-Seigneur Jésus-Christ moquée par une population issue de la cour des miracles, barbe et seins devants, obésité adulée, délires morbides présentés aux enfants du monde ?
Et ce trouple qui ferme la porte au caméraman pour pouvoir s’ébattre en toute intimité ?
Le Maroc a vite compris le problème, et a coupé les images, remplaçant par une vue de la Tour Eiffel. J’imagine que ce n’est pas le seul pays à avoir choisi de protéger ainsi ses enfants.
Non seulement j’ai honte, mais j’ai aussi mal. J’ai mal pour ce pays qui fut grandiose – et dont le peuple l’est toujours – et qui est traîné dans la boue par ses « élites ». J’ai mal pour le monde, qui a regardé ces immondices, et je demande pardon au nom des Français.
Ce soir, la honte est à la hauteur de la déception.
Le pays s’enfonce. Dans la fange et le stupre déifiés.
Ce soir, nous avons assisté, incrédules, à une messe noire, un spectacle du diable, pour le diable.
☛ Et pour en lire plus, penser à vous abonner sur La Lettre Patriote en cliquant sur ce lien.