A quelques mois de la mise en œuvre de la directive soufre, la compagnie bretonne a, en quelque sorte, lancé hier son appel du 18 juin. Un appel pour que les autorités européennes lui laissent un délai supplémentaire, soit deux ans de plus, pour adapter l’ensemble de sa flotte à la nouvelle règlementation sur les émissions polluantes. Depuis 2012, Brittany Ferries se bat pour retarder l’échéance, sans succès jusqu’ici, en agitant le spectre d’une catastrophe économique et la disparition de centaines d’emplois si elle n’obtient pas une évolution du calendrier.