Moins de deux mois avant la date prévue pour la livraison du Vladivostok, premier des deux bâtiments de projection et de commandement réalisés à Saint-Nazaire pour la marine russe, Paris fait volte-face. « Le président Hollande a constaté que malgré la perspective d’un cessez-le-feu (en Ukraine) qui reste à confirmer et à mettre en œuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC ne sont pas à ce jour réunies », a indiqué l’Elysée hier après-midi. Le communiqué est tombé à l’issue d’un Conseil de défense restreint présidé par le chef de l’Etat.