En dépit des trombes d’eau qui se sont abattues sur la capitale du KwaZulu-Natal durant le sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) la semaine dernière, les médias locaux rivalisaient de qualificatifs pour célébrer ce sommet, symbole selon eux d’une ère nouvelle de la globalisation. La réalité est plus prosaïque. Car ces cinq grands pays émergents ont calé sur le lancement de la banque de développement des Brics, qui devait être le point essentiel du sommet, faute d’accord sur la répartition du capital. Qu’importe. À Durban, le président sud-africain Jacob Zuma ne boudait pas son plaisir de voir son pays, vingt fois plus petit que la Chine, participer au […]