Bientôt un uniforme national pour les agents de sûreté aéroportuaire

La mise en place d’un uniforme national attaché à ce métier spécifique est une étape importante vers une meilleure reconnaissance de la profession.

La sûreté des aéroports français est assurée par environ 11 000 agents de sûreté au travers d’une vingtaine d’entreprises spécialisées.

Les agents de sûreté aéNouveaux uniformes Copyright : (c) DGAC, Sylvain de Buyser -2012roportuaire assurent les inspections filtrage des passagers, des personnels, des bagages de cabine et de soute, des véhicules…

Des tâches qui font appel à des techniques aussi diverses que la fouille des bagages, l’analyse d’images radioscopiques, l’analyse comportementale…

Ces missions primordiales pour la sûreté du transport aérien ne sont pas toujours reconnues à leur juste valeur par les passagers ou par les autres membres de la communauté aéroportuaire.

Pour mieux reconnaître la profession d’agent de sûreté aéroportuaire, le conseil national de la sûreté de l’aviation civile, regroupant l’ensemble de la profession et des services de l’Etat, a recommandé plusieurs pistes de réflexion et d’action. La mise en place d’un uniforme national spécifique, identique pour tous les agents de sûreté quelle que soit leur société, est une étape importante de ce processus.

La DGAC a mené les réflexions en vue de la conception de cet uniforme avec ses partenaires : représentants des services de l’Etat sur les aéroports, des gestionnaires d’aéroports, des sociétés de sûreté et des agents de sûreté.

La société Paul Boyé Technologie, basée en Haute-Garonne, spécialisée dans la conception et la production de tenues professionnelles, a été chargée de la conception des uniformes. Des tests réalisés sur l’aéroport de Toulouse, du 21 au 25 mai, ont permis de recueillir les impressions des utilisateurs afin de procéder aux ajustements finaux avant de fixer les caractéristiques techniques des différentes tenues envisagées. L’uniforme définitif sera déployé au sein des diverses sociétés de sûreté en 2013.

Author: Redaction