La lecture de la presse régionale est toujours riche en enseignements. Les histoires parfois dramatiques qui y sont relatées présente une photographie implacable de la situation catastrophique de la société française.
Dernier exemple en date, la comparution d’une certaine Khedidja, 53 ans, au tribunal de Besançon, racontée par nos confrères de l’Est Républicain. Extraits :
La victime de 89 ans s’avance lentement à la barre du tribunal de Besançon. Le visage bleui par les coups, elle s’assoit doucement sur le banc des parties civiles avant de relever la tête et de faire face à son bourreau. Moment saisissant. Dans le box des prévenus, Khedidja Chemlel, 53 ans, n’ose pas tourner la tête. Elle le reconnaît : « Je n’ose même pas la regarder tellement j’ai honte. J’ai agi comme un monstre ».
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Elle l’a d’abord traînée dans sa chambre avant de l’asperger de gaz lacrymogène. Elle a ensuite saisi la bombe avant de la frapper avec. « On a retrouvé cet aérosol tout cabossé », note la juge, signe de cet acharnement. Avant de quitter la chambre, elle a saisi la tête de sa victime pour la frapper contre l’encadrement du lit. « J’ai entendu un gros boum. J’ai cru que je l’avais tuée », avoue la prévenue.
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Pour justifier son geste, Khedidja Chemlel parle d’un acte « commandité ». « J’ai agi ainsi parce que mon fils a des dettes de stupéfiants. » Une version qu’elle maintient à l’audience, la voix ponctuée de sanglots. « On m’a demandé de faire ça. On m’a dit que c’était une dame qui avait de la thune. Je devais juste prendre un sac et me sauver. » Pourquoi n’a-t-elle pas donné le nom de ces donneurs d’ordres ? « Ce sont des personnes qui étaient cagoulées », répond la mise en cause. Ses larmes et ses justifications ne suscitent aucune compassion dans l’assemblée. (…) les juges condamnent la prévenue à cinq ans de prison ferme. Elle est maintenue en détention.
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