Benoît Hamon ment sur les effets des politiques sociales sur l’immigration

L’ancien et malheureux candidat à l’élection présidentielle (6,36% !) essaie toujours d’exister comme il peut. Et il peut peu. Sur X (ex-Twitter), il s’en est pris à la théorie selon laquelle la réduction des aides sociales aux immigrés avait un effet direct sur le nombre d’immigrés.

La théorie de « l’appel d’air » n’est étayée par RIEN et permet seulement à ses défenseurs de brasser de l’air pour souffler le vent de l’ignorance, du nationalisme et de la discorde.

La recherche l’a démontré et re-démontré. Il n’y a pas de corrélation entre l’immigration et la « générosité » de l’État providence. Le choix des destinations dépend d’abord de l’emploi et de l’existence d’une diaspora. Supprimer les aides sociales est sans effet sur l’immigration.

@benoithamon

Sauf que… la recherche dit précisément l’inverse !

Nous étudions les effets de la générosité de l’aide sociale sur la migration internationale à l’aide de réformes des prestations sociales des immigrants au Danemark. 

La première réforme, mise en œuvre en 2002, a réduit d’environ 50 pour cent les allocations versées aux immigrés non européens, sans aucun changement pour les autochtones ou les immigrés européens. La politique a ensuite été abrogée et réintroduite. 

Sur la base d’un modèle de recherche quasi-expérimental, nous constatons des effets considérables : la réduction des prestations a réduit le flux net d’immigrants d’environ 5.000 personnes par an, et l’abrogation ultérieure de la politique a inversé presque exactement cet effet. 

L’élasticité implicite de la migration par rapport aux prestations est égale à 1,3. Cela représente l’une des premières preuves causales de l’hypothèse de l’aimant du bien-être.

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Author: Redaction