La réforme des retraites, les 64 ans et le misérable gain financier attendu, une goutte d’eau à côté du quoi qu’il en coûte et des 560 milliards de chèques sans provision en deux ans, n’est sont qu’un élément de la mobilisation populaire; le déclencheur. Plus largement, cette mobilisation est profonde, forte et déterminée. Elle est dirigée contre la politique du mépris des gens, des sans dents à ceux qui ne sont rien, les fainéants et ceux qui ne peuvent pas se payer un costume. Elle signe un mécontentement profond lié à des raisons économiques et sociales, à l’inflation accablante, conséquence du quoi qu’il en coûte. Elle est surtout le résultat d’un sentiment d’une démocratie confisquée au profit de l’autocratie et de l’exubérance narcissique qui écrase le bien commun d’une nation au profit de la dérive autocentrée d’une petite caste malade de vanité et d’entre-soi. La droite (LR) est passée totalement à côté de cette mobilisation populaire qu’elle n’a pas sentie, pas comprise, pas anticipée. En se rangeant du côté du pouvoir contre le peuple, elle a commis la faute fatale de se couper de la Nation – à l’exception de 13 députés LR résistants – paraît-il.
MT
