Et bien votez maintenant !
Vendredi 21 avril 2017 est un jour sombre. La campagne se termine, médiocre sur les débats de fond, scandée par les affaires et les manipulations, et tragique avec l’assassinat de ce jeune policier. Il paye de sa vie la bienveillance judiciaire qui persiste à remettre en liberté de manière anticipée des gens qui sont de véritables dangers publics. Quel réquisitoire implacable contre la naïveté pénale !
Le 21 avril, ce n’est pas non plus n’importe quel anniversaire. Rappelez-vous : C’était il y a 15 ans, et la Gauche était éliminée du second tour des élections présidentielles. Que cela fasse méditer ceux qui pensent que voter ne sert à rien. Il en a résulté une élection faussée, le mandat donné à Jacques Chirac étant flou.
Pour mémoire, déjà à l’époque, le candidat de Droite était appelé « supermenteur », et les médias avaient déversé des tombereaux d’insulte sur lui pour le présenter comme le dernier des pourris. Nous n’avons pas de chance à Droite : à chaque présidentielle, on nous explique que notre candidat est le pire des heures les plus sombres. Nous avons beau changer de candidat, comme il reste à Droite, il est présumé inéligible.
Dimanche 23 avril 2017 devrait être un jour de joie. C’est le jour où nous disons adieu au quinquenouille de François Hollande. Adieu aux scandales financiers Cahuzac et Thevenoud et au moralisme prechi-precha de la Gauche-ennemie-de-la-finance. Adieu à Leonarda et au president en scooter.
C’est le jour où nous choisirons qui fera la guerre au terrorisme islamique. Lui, a déjà choisi quel adversaire serait le plus dangereux pour lui, le plus résolu, le plus sérieux.
C’est le jour dont vous m’avez tant parlé, amis électeurs pendant 5 ans. Vous qui vous lamentiez sur la politique économique lamentable des socialistes, anti-entreprises. Vous me disiez : ne peut-on pas faire partir Hollande plus tôt ?
Vous vous êtes posé la question plus de 1800 matins. C’est long, 5 ans, lorsque le casting n’est pas bon.
Le jour du choix est arrivé. C’est Dimanche ou jamais. Si on fait n’importe quoi Dimanche, on remet une pièce pour 5 ans dans la machine. Voter Marine Le Pen, pour un homme de Droite, cela revient à voter Macron. Et voter Macron, c’est renouveler le bail des sortants.
En 2017, vengez 2012. Rappelez vous que l’élection de François Hollande fut appelée de ses voeux par François Bayrou, avec les encouragements de Marine Le Pen. Après, ce sera trop tard. « Dieu se rit des créatures qui déplorent les effets dont elles chérissent les causes. »
Julien AUBERT