Programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens – Plan Écophyto II.
Le programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens (PNRPE), créé en 2005 par le ministère suite aux recommandations du Comité de la prévention et de la précaution, vise à soutenir des recherches fondamentales et finalisées à caractère pluridisciplinaire sur les méthodologies de criblage, les mécanismes d’action, la recherche de biomarqueurs d’exposition et d’effets, le devenir dans l’organisme et dans les milieux (eau, sol, air et aliments), les effets environnementaux et sanitaires des perturbateurs endocriniens, l’identification des dangers, l’évaluation des risques et la (bio)surveillance. Le dernier appel à projets a été lancé en 2013, avec un focus sur les préoccupations sur la recherche de substituts, en particulier au bisphénol A.
Le présent appel doit contribuer à la mobilisation des acteurs de la recherche sur la thématique spécifique des « produits phytopharmaceutiques perturbateurs endocriniens », dans un esprit de complémentarité avec les autres dispositifs de soutien à la recherche, tels que ceux de l’Agence nationale de la recherche, de l’Anses ou de l’Union européenne. Ce programme densifie aussi de manière significative les recherches sur les perturbateurs endocriniens menées dans le cadre du programme national de recherche environnement santé travail (PNR-EST) piloté par l’AnsesNSES.
Les projets déposés s’intéresseront aux produits phytopharmaceutiques qui constituent le domaine d’application d’Ecophyto (préparations chimiques ciblant les arthropodes, champignons, plantes, parasites ou bactéries s’attaquant aux végétaux et aux produits de culture), d’usage agricole (cultures) ou non-agricole (entretien de jardins, d’espaces verts, d’infrastructures et de voiries). Les travaux attendus pourront concerner les préparations en tant que telles ou certains de leurs constituants (substances actives, coformulants).
Sont exclues les préparations pharmaceutiques, désinfectantes ou insecticides utilisées spécifiquement chez l’homme, l’animal ou dans la maison (médicaments antifongiques, vermifuges, antibiotiques, produits contre fourmis, mouches, mites, moustiques, poux, acariens, puces, tiques, etc.).
Des molécules anciennes aujourd’hui interdites pourront également être considérées si cela peut conduire à des mesures de gestion. Le catalogue des produits phytopharmaceutiques et de leurs usages autorisés en France est consultable en ligne.
Voir aussi :
☛ Lire la suite sur le site du Ministère du Développement Durable, peut-être non effacé ...