Dans un contexte politique qui a pour volonté de mettre en œuvre la transition écologique et de participer à l’aménagement du territoire, Alain Vidalies a réaffirmé sa volonté de répondre aux besoins quotidiens des usagers au sein de leurs territoires. Il a souhaité confier une mission d’analyse et de propositions à une commission qualifiée qui devra réfléchir à une meilleure articulation des trains TET avec les autres services ferroviaires, les Ter ou tout autre mode de transports et formes de mobilité.
Les trains d’équilibre du territoire (TET) constituent un élément essentiel de la politique de l’État en matière de transport et d’aménagement du territoire. Dans un soucis de restructuration et d’amélioration du modèle existant qui ne garantit pas au voyageur la meilleure qualité de service possible, Alain Vidalies a lancée la commission « Avenir des Trains d’Équilibre du Territoire », composée de parlementaires, d’élus régionaux et de personnalités qualifiées.
En 2016, une nouvelle convention d’exploitation TET sera proposée et s’appuiera sur les conclusions et recommandations de la commission. Le rapport de la commission constitué dans un délais de 6 mois, sera présenté aux commissions compétentes du Parlement, avant décision du gouvernement.
« Le temps presse. Il n’est plus possible de retarder les décisions, depuis trop longtemps repoussées. La réflexion de la commission « Avenir des Trains d’Équilibre du Territoire » a vocation à éclairer les décisions que devra prendre prochainement le Gouvernement. Je souhaite que celles-ci interviennent dès 2015, pour que des évolutions soient visibles dès 2016 » a précisé Alain Vidalies.
Le saviez-vous ?
La convention d’exploitation des trains d’équilibre du territoire (TET) a été signée entre le ministre des transports et le président de la SNCF au mois de décembre 2010. Elle marque la volonté de l’Etat de garantir l’avenir de 40 liaisons ferroviaires Corail, Intercités, Téoz et Lunéa qui sont utilisées chaque jour par près de cent mille voyageurs. La convention TET détermine les obligations de service public à la charge de la SNCF en contrepartie du versement d’une compensation financière. En garantissant l’exploitation des lignes d’équilibre du territoire, la convention TET constitue une réaffirmation par l’Etat de maintenir le service public ferroviaire.