En Europe, les surfaces cultivées représentent environ 20 % des terres et connaissent de longues périodes de sol nu entre deux cultures. Dans une étude parue aujourd’hui dans un numéro spécial d’ consacré au changement climatique, des chercheurs du Centre national de recherches météorologiques (CNRM, Météo-France / CNRS / Université de Toulouse) et du Centre d’études spatiales de la biosphère (CESBIO, Université Toulouse III – Paul Sabatier / CNRS/ CNES / IRD / INRA) ont quantifié l’atténuation climatique qui pourrait être obtenue en ajoutant des cultures ou couverts intermédiaires pendant ces périodes d’inter-cultures. Leur utilisation pourrait permettre de compenser chaque année jusqu’à 7 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole en Europe.