Grâce à une méthode de simulation innovante, des chercheurs de Météo-France, en collaboration avec le CNRS, viennent de découvrir que la présence des terminaux de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle retardait d'environ une heure trente la formation du brouillard sur la zone aéroportuaire. Cette avancée, à la fois technique et scientifique, ouvre la voie à d'autres simulations numériques des écoulements atmosphériques à l'échelle du mètre ce qui permettra à terme d'améliorer la prise en compte des phénomènes de très petite échelle dans les modèles de prévision du temps. Les résultats de l'étude sont accessibles sur la version en ligne de Quarterly Journal of the Royal Meteorological Society.