Migaud et Retailleau continuent de commenter le grand narco-banditisme

Il a bien fallu que le Garde des Sceaux – qui penche dramatiquement à gauche – accepte finalement la réalité : la France subit actuellement une transformation rapide en terrain de jeu pour les grands narco-trafiquants. Avec la violence afférente. Il est donc plus que temps que l’exécutif tente de reprendre le contrôle du territoire.

C’est donc à Marseille que Didier Migaud et Bruno Retailleau ont annoncé leur plan. Ville bien choisie !

«La menace s’est amplifiée et nécessite que l’État s’arme davantage», a lancé le garde des Sceaux dans un entretien à La Provence vendredi, indiquant vouloir «agir immédiatement pour apporter une réponse ferme»«Les saisies de cocaïne ont été multipliées par cinq en dix ans, les drogues les plus dures sont disponibles sur tous les territoires et tout le temps. Le rajeunissement des personnes qui tuent et qui sont tuées est effroyable. Le narcotrafic est une cause racine de la violence et de la corruption», a ajouté Bruno Retailleau.

Décidément, nos hommes politiques sont très forts pour décrire les situations, quand leur en vient l’idée. Mais le problème, c’est qu’on ne leur demande pas d’être journalistes. On leur demande d’être acteurs, d’agir, et spécifiquement de résoudre ce qui tue la France et les Français.

Et quand on ne sait pas quoi faire, on le sait depuis Clémenceau, on crée une commission :

«J’instituerai dans les prochaines semaines, en présence du premier ministre, une cellule de coordination nationale chargée de dresser un état de la menace, fixer une stratégie opérationnelle et de la mettre en oeuvre », a ainsi expliqué Didier Migaud, ajoutant que «les équipes du parquet de Paris travaillant sur la lutte contre la criminalité organisée au niveau national (seraient) ainsi renforcées de 40%».

Selon Le Figaro, le ministre de la Justice a également dit envisager le jugement des «crimes en bande organisée» liés notamment aux stupéfiants par des cours d’assises spéciales, composées uniquement de magistrats professionnels, à l’image des affaires de terrorisme, ce qui, d’après lui, «permettrait d’éloigner le risque de pression exercée sur les jurés en vue d’orienter la décision judiciaire finale». Le ministre de l’Intérieur a aussi rappelé son souhait de «transposer» à la criminalité organisée les «techniques d’enquête» utilisées en matière de lutte contre le terrorisme.

C’est bien beau, tous ces discours. Mais l’action, ça commence quand ?

Faut-il leur envoyer le Président Bukele du Salvador pour leur donner une feuille de route ?

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Author: Redaction

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