Bon, ça fait donc quelques jours que le gouvernement Barnier s’installe dans les palais de la république, et on ne boude pas son plaisir. Malgré quelques couacs par-ci (on murmure que les RH de Bercy, c’est pas tip-top…) et par-là (souvenons-nous de la honteuse déclaration d’Antoine Armand), l’impression générale (hormis place Vendôme) est plutôt bonne. C’est même probablement le meilleur gouvernement depuis des décennies. Sauf que… c’est un bon gouvernement… sur le papier !
Depuis son arrivé place Beauvau, Bruno Retailleau passe son temps à donner des interviews. Il se délecte de tous les micros (de droite) qui lui sont tendus, et il se repaît d’annonces toutes plus satisfaisantes les unes que les autres. Sauf que… ce ne sont que des annonces. Et lorsqu’il s’agira de rendre tout ça réel… ça risque d’être extrêmement compliqué.
Il ne faut pas oublier le sinistre personnage, dernier avatar de la Mitterrandie, qui attend en embuscade : Laurent Fabius. Le Président du Conseil constitutionnel l’a dit et répété : il est hors de question qu’il laisse l’exécutif demander au peuple son avis sur l’immigration. Comprenez : pas de référendum ! Et il y a fort à parier qu’il tiendra parole, l’ancien « roquet ». Idem pour toute loi qui aurait le malheur de lui déplaire : il censurera à bras raccourcis. Et une fois que le Conseil constitutionnel a censuré, c’est terminé, la loi est bonne pour la broyeuse.
Pour s’en prémunir, Retailleau a déjà prévenu qu’il prendrait certaines décisions sans passer par la loi.
Quoi qu’il en soit, la France, épuisée par une immigration de masse incontrôlée, attend avec impatience les premières décisions qui pourraient aller dans le bon sens.
Les discours sont bons. Il s’agit maintenant de passer à l’action.
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