Nous avons tous sauté à bras raccourcis sur le juge – même en ignorant son nom – qui a libéré la Marocain Taha O., permettant que Philippine soit tuée, mais aussi probablement violée.
Et l’intervention du syndicat de la magistrature qui n’a rien trouvé de mieux que de publier un communiqué dénonçant « la surenchère xénophobe » – on croit rêver – n’aide pas à garder la tête froide face à cette justice rouge.
Néanmoins, n’étant pas de gauche, nous aimons la vérité. Et la vérité nous oblige à rappeler qu’un juge, même s’il était de droite et souhaitait faire preuve de sérieux et d’autorité, se retrouverait devant une limite : la loi.
Et la loi… ce n’est pas le juge qui la rédige ni ne la vote.
En l’espèce, il y a deux coupables.
Tout d’abord l’Union européenne, qui a pondu une directive demandant la limitation du séjour des clandestins en Centre de Rétention Administrative à 90 jours.
Ensuite, bien évidemment, la représentation nationale, qui a intégré comme un seul homme cette directive, la transformant en loi française.
Lorsque nous nous plaignons du laxisme de la justice, c’est en fait du bisounoursisme institutionnalisé écrit dans les lois votées par nos députés que nous devrions nous plaindre.
Il existe des pays – même au sein de l’Union européenne, chuuuut… – dans lesquels un étranger qui commet un crime ou un délit est expulsé sans autre forme de procès, par des policiers masqués qui le balancent dans un avion. Il existe des pays dans lequels le Marocain Taha, après son premier viol, n’aurait JAMAIS pu récidiver…
Bref, il existe des pays qui protègent leurs citoyens, et d’abord leurs citoyens.
Lola, Philippine, et tous les autres morts des mains de personnes sous OQTF, ont été victimes des lois débiles mises en place pour protéger d’abord le criminel contre le peuple de France.
Les juges ne font qu’appliquer les lois. C’est vers les députés et les sénateurs que nous devons nous tourner. Et probablement aussi vers le Conseil d’État et le Conseil Constitutionnel, autres machins qui privilégient toujours l’Autre contre la France.
Tournons-nous vers eux, intensément.