Comme lors de la cérémonie d’ouverture, le fossé est énorme entre les titres de la presse française – forcément dithyrambiques, on tient à sa subvention – et les commentaires des téléspectateurs. La presse aux ordres, les rédactions de bobos parisiens ont trouvé ça « géniaaaaaal », « magnifiiiiiique », alors que le peuple français – et pas seulement – était tour à tour horrifié, ennuyé, honteux.
La plus grande partie de cette cérémonie de cloture fut soporifique. Mais c’est bien là le moindre péché. On aurait accepté de bâiller aux corneilles si c’eut été le seul déplaisir de la soirée. Le problème, c’est que décidément Thomas Jolly et les gens qui l’entourent vivent dans un monde démoniaque, malsain à l’extrême, et que ce qu’ils trouvent « beau » est tout simplement monstrueux.
En guise d’aveu que les saletés de la cérémonie d’ouverture furent une très mauvaise idée, les organisateurs les ont retirées du montage récapitulatif qui fut présenté en début de cérémonie de clôture. Ce fut un bon geste.
Mais le soulagement fut de courte durée. Le « spectacle » qu’on nous a présenté hier soir était malaisant, malsain. S’il révèle ce qui se trouve dans l’âme de ceux qui l’ont conçu, il y a au minimum besoin d’une consultation urgente en psychiatrie, et en cas d’échec d’un tour chez l’exorciste diocésain.
Tout était laid. Rien n’avait à voir avec l’esprit olympique. Jusqu’à ce scientologue de Tom Cruise qui se jeta dans le vide, dans les deux sens du mot.
On n’en voudra pas à Thomas Jolly. Il est probable qu’il fit son maximum. On en voudra en revanche beaucoup aux décideurs qui lui ont confié ces missions.
C’est ainsi qu’ils voient le monde, leur monde : morbide, infernal. Décidément, la réconciliation sera impossible.
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