Nos confrères de Tribune Chrétienne publient un éditorial d’opinion qui révèle que la communication de Noël du Secours Catholique s’apparente à celle de n’importe quelle organisation caritative, sans plus aucune référence ni à Dieu, ni au Christ, ni au christianisme ni au catholicisme. Une débâcle en règle.
Déjà l’année dernière, nous avions remarqué que le jour même de Noël, aucune référence à la naissance du Christ n’était présente sur le site internet de l’organisation.
Ce bulletin du Secours « Catholique » reprend la […] sémantique de la fraternité et du partage, utilisée de manière démagogique par certains hommes politiques (…)
Les textes [s]ont clairement expurgé[s] [de] toute référence à la Nativité et à l’essence même de Noël : la venue du Christ. Nous sommes témoins d’un Noël centré sur les cadeaux et les préoccupations purement matérielles.
On parle de « Joyeux fraterNoel… » ! on crée une fraternité sans communion, une fraternité sans l’esprit de charité .. le slogan sonne faux ! Noel n’est plus Noel!
Pourtant, les statuts du Secours Catholique, dès l’article 1, stipulent clairement que l’association a pour objet « le rayonnement de la charité chrétienne ». Alors que s’est-il passé pour que le discours devienne aujourd’hui si édulcoré ?
Dans sa FAQ, le Secours indique même : « La dimension spirituelle de chaque personne – qu’elle s’exprime ou non dans le cadre d’une religion – est importante pour l’association. » Autrement dit « Vous faites du Yoga ? c’est important pour nous ! Vous êtes adorateur du Nombril ? On aime ! Musulman ? On adore ! etc. »
Pour deux raisons évidentes, il est tout à fait normal que le Secours catholique porte son… secours à tout un chacun, sans distinction de foi, de religion. D’abord pour une raison morale, bien sûr. Réserver l’aide aux seuls baptisés serait assez incompréhensible. Mais aussi pour une raison légale : afin de pouvoir défiscaliser les dons de tout un chacun, l’association doit fournir un service à tous, sans exclusive.
Tout ceci est fort bien, mais n’interdit en rien d’évangéliser.
Et là est le problème. En effaçant totalement le Christ, l’organisation caritative manque un but autrement plus noble que la simple aide matérielle : dire à celui qu’elle aide pourquoi elle l’aide, au nom de Qui.
Dans une France en déchristianisation accélérée, où le peuple manque de repères spirituels, il y a là une opportunité de raconter Jésus, d’enseigner la morale et les valeurs de la civilisation chrétiennes, d’annoncer le Royaume de Dieu et d’élever les âmes vers le Seigneur.
Mais pour le Secours catholique, tout ça n’a semble-t-il plus aucun intérêt. Dont acte.