Ni la France ni l’Europe n’avait besoin de ça.
Que vous le vouliez ou non, la France, l’Allemagne, le Royaume-uni, etc. sont des terres chrétiennes. L’importation du conflit Israël-Hamas sur ces terres n’a donc rien de naturel, mais y révèle le terrible changement de population à l’œuvre.
Certains sociologues ont beau pester et reléguer au rang de « fantasme » la constatation implacable des gigantesques modifications démographiques subies par nos nations ces dernières décennies, les mouvements de foules et la tension palpable dans la société depuis le 7 octobre sont une manifestation claire de ce qui traverse nos pays.
En 1960, les mêmes événements en Israël auraient peut-être fait la une des journaux dans leur rubrique « diplomatie internationale », et puis c’est tout. Personne dans la société française n’en aurait parlé à la machine à café, personne ne serait descendu dans la rue, personne n’aurait menacé personne, etc.
Le chanteur Vianney a reçu des milliers de menaces de mort, sa femme autant de menaces de viol, simplement parce qu’il a publié un hommage aux morts du 7 octobre. Est-ce normal EN FRANCE ?
L’importation de ce conflit exogène à l’intérieur de nos frontières, qui met même parfois en danger la vie de nos concitoyens juifs, n’a qu’une cause : l’arrivée sur notre territoire d’une population qui se sent une fraternité immédiate et évidente avec les Palestiniens. On me rétorquera que cette fraternité-là n’empêche pas mécaniquement une fraternité française. Sur le papier, c’est vrai. Mais il suffit de se promener sur les réseaux pour lire, regarder, écouter, certains soutiens en France des palestiniens parmi les plus visibles pour comprendre que la France elle-même est rangée par eux du côté des « colonisateurs » qu’il faudrait éradiquer. Il y a donc bien là une cinquième colonne.
L’importation de ce conflit doit cesser, car elle ajoute de la fracture à la fracture.
Réparer le tissu social français ne passe pas par l’ajout de nouvelles ruptures.