Des cartouches de 7,62 mm marquées au spray de peinture ou indiquées par de petits supports jaunes. Cette trace des conflits armés n’est plus limitée aux Bouches-du-Rhône ou à l’Île-de-France. Rien que cet été, les armes automatiques ou leurs balles ont retenti en séries à des endroits comme Hyères, Valence, Grenoble et Châtellerault pour mentionner quelques villes.
La « Kalach » s’est généralisée. Les rapports récents sur la criminalité structurée en France montrent que l’augmentation de ces armes hautement dangereuses s’est amplifiée autour des années 2010-2015. « Il y a une quinzaine d’années, posséder une kalachnikov ou une arme similaire symbolisait une grande puissance. De nos jours, ce n’est plus vraiment un symbole de force, mais plutôt une arme courante », explique un officier de police judiciaire.
« Le conflit en Ukraine, c’est-à-dire l’abondance des fusils d’assaut aux abords de l’Europe, alimentera sans doute ce marché dans les prochaines années. »