De l’eau, du soleil et du vent, ce sont les ingrédients 100% décarbonés nécessaires pour produire de l’hydrogène dit “vert”, l’une des recettes que les puissances mondiales espèrent miracle pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais au-delà du bien commun et de la préservation de la planète, l’hydrogène vert est avant tout un nouveau marché, sur lequel il convient de se placer pour dominer la guerre technologique que se livrent les Etats, Chine et Etats-Unis en tête. Pour les plus gros producteurs d’hydrogène vert comme l’Australie ou le Chili, il s’agit de développer son arsenal industriel pour transformer l’hydrogène vert en acier, en fer ou en ammoniac écologique, et ainsi créer de la valeur ajoutée. Pour les pays consommateurs comme le Japon, il s’agit d’innover pour trouver des moyens d’importer cette molécule particulièrement fine et corrosive. Dans les deux cas, la ressource est au cœur d’enjeux technologiques et stratégiques majeurs, au point qu’une vingtaine de pays dans le monde ont déjà dévoilé leur plan pour l’hydrogène vert.
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