« Le chômage disparaît, la France marche au plein emploi« . La France compte 3 à 5 millions de demandeurs d’emplois selon pôle emploi, des chiffres auxquels on s’habitue mais considérés comme monstrueux jadis, et reste un des pays d’Europe dont la situation de l’emploi est la plus désastreuse.
« Il est intelligent« : le président Macron évidemment. Sur le plan de l’habileté manœuvrière, de la ruse politique, de la malignité, il est en effet inégalable, au vu par exemple de la manière dont il a piégé la droite (sa cible préférée) sur les retraites. Mais le machiavélisme n’a rien à voir avec l’intelligence au sens de la vision de l’Etat, du peuple, de l’histoire, dont il est étrangement dépourvu.
« L’inflation est due aux entreprises profiteuses« : elle est due principalement aux politiques de « quoi qu’il en coûte », à la gabegie dépensière des gouvernements notamment des dirigeants Français pour leur réélection et au recours massif à la planche à billets et l’aggravation de la dette publique.
« Les Français ne veulent plus travailler« : phrase clé d’un répugnant mépris de classe, certes le travail a changé avec le partage de l’éducation des enfants et des tâches ménagères, le télétravail et Internet, le téléphone portable, mais les Français, notamment les jeunes, travaillent comme les autres et de plus en plus souvent en acceptant des salaires de misère au regard de leur formation et leurs diplômes.
« La France est une république décentralisée« : les différents gouvernement depuis 10 ans ne cessent d’étrangler financièrement les collectivités territoriales, les humilier et de leur imposer des charges pour mieux les écraser et les dominer dans une logique de pouvoir « vertical ».
« La France a besoin d’un chef (ou une cheffe) à poigne pour la redresser » Absurde: elle n’a pas besoin d’un roitelet, elle a déjà beaucoup donné en termes de roitelet: elle a besoin d’une équipe dirigeante honnête, sincère, dévouée au bien public et de la confiance populaire, ce qui est bien plus difficile à trouver qu’un roitelet.
« La vertigineuse montée de l’abstentionnisme est le signe d’une perte du civisme« : non, elle manifeste bien au contraire la perte de la confiance en la politique, elle est la réponse à l’arrogance, à la banalisation des affaires et la corruption d’une partie de la classe politique qui n’est même plus sanctionnée (un conseiller élyséen, mis 13 fois en examen…)
« Une souveraineté européenne est en train d’émerger« : mensonge paravent d’une désintégration accélérée de l’Union Européenne (Brexit, guerre franco-italienne sur l’immigration, quasi sécession de la Pologne et la Hongrie, naufrage anti-nucléaire allemand, etc.), sur fond de ruines, il ne reste qu’une bureaucratie arrogante et hors sol, mais qui aurait l’idée stupide d’appeler encore cela « Europe »?
« La France est menacée du danger extrémiste » : faux: l’extrémisme est déjà au pouvoir (autocratie ou culte de la personnalité, courtisanerie, Absurdistan liberticide, contrôle des médias radio-télé, pensée unique, boucs émissaires, mépris du parlement et collectivités locales, climat de mystification permanente. La question n’est pas d’éviter l’extrémisme mais de s’en débarrasser – en évitant un autre.
« La France est victime d’un ultra-libéralisme« : grotesque, avec une dépense publique de 55% du PIB, un niveau de prélèvements obligatoires record en Europe (45%) et toujours en hausse, 5 millions d’agents publics soit un salarié sur six, suradministrée, l’économie française est aux antipodes d’un quelconque libéralisme.
« L’école se démocratise avec l’enseignement de masse« : le pire des mensonges car le nivellement par le bas se traduit par un effondrement général du niveau scolaire et le recul de la sélection par le mérite intellectuel ne peut que ressusciter la sélection par l’argent et les réseaux de famille.
« Les traitres n’existent pas en politique »: appeler un chat un chat: changer de camp, tourner le dos à ses camarades pour passer chez l’adversaire, quelles que soient les bonnes raisons invoquées, cela s’appelle une trahison et en général, les traitres finissent mal, tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, parfois dans le ridicule, l’essentiel est qu’ils soient punis un jour ou l’autre.
» Le macronisme est de droite« : battre tous les records de dépense publique en portant le dette à 3000 M€, pulvériser les records de flux migratoires, laisser la violence exploser, saccager l’enseignement secondaire (réforme du bac) pour accélérer le nivellement, est-ce une politique de droite? D’extrême droite dans les mots ou les postures et d’extrême gauche dans les faits: esprit du macronisme.
« Il faut un référendum sur l’immigration » Idiot. Un référendum n’est jamais une solution en soi, tout dépend du contenu de ce référendum, des changements concrets qu’il est susceptible d’apporter et aussi du respect de son verdict par la classe politique, ce qui est rarement le cas en France.
« Le droit du sol est source des problèmes d’immigration« : tout le monde en est absolument persuadé et tout le monde vous rit au nez quand vous expliquez preuves à l’appui que tel n’est pas le cas ne serait-ce que par le nombre réduit des personnes concernées. Mais il est tellement plus facile d’agiter les chiffons rouges que de s’en prendre aux puissances criminelles: les filières esclavagistes.
« Les 64 ans de la réforme des retraites sont indispensables« : absurdité, bêtise, mensonge 100 fois dénoncé ici. Avec la règle des 43 annuités et une moyenne d’âge du premier emploi à plus de 22,5 ans (soit 65,5 ans), les 64 ans ne servent strictement à rien sinon à frapper la France populaire ayant travaillé avant l’âge de 21 ans et permettre au locataire de l’Elysée de bomber le torse.
« Les idées de droite ont gagné la bataille de l’opinion« : autre imbécilité qu’on entend partout. Le discours de mépris populaire et la réforme stupide des retraites sont en train de faire basculer une partie de l’opinion vers Nupes. Entre le RN qui véhicule ses idées de gauche étatiste, la Nupes et le macronisme (gauche déguisée en autocratie droitière), la gauche n’a jamais été aussi puissante.
« La mégalomanie présidentielle est dans la tradition gaullienne » : absolument faux. De Gaulle pendant ses dix ans à la tête de l’Etat, n’a jamais cessé de dire aux Français: je suis à votre service et d’ailleurs, si vous ne voulez pas de moi, je pars. Et quand les Français n’ont plus voulu de lui, il est parti en 1969. Ces présidents détestés qui s’incrustent sont des anti-de Gaulle.
MT