Ultra-dépendant de ses importations d’énergies fossiles et privé d’une grande partie de son parc nucléaire depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, le Japon a été le premier pays au monde à présenter une stratégie nationale en matière d’hydrogène, dès 2017. Sur le papier, ce gaz incolore et inodore a de quoi séduire: il peut être produit, stocké et transporté en grande quantité, ses applications potentielles sont nombreuses et surtout sa combustion n’émet pas de CO2. Le plan japonais d’origine misait beaucoup sur les véhicules à hydrogène, dont Toyota et Honda ont été des pionniers mondiaux. D’ici 2030, 800.000 voitures de ce type étaient censées circuler dans l’archipel.
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