Alternance empêchée

Les élections sénatoriales de dimanche ont été marquées par une forte poussée de l’opposition LR: 76 sièges confirmés, 10 sièges supplémentaires de gagnés. Ces élections au suffrage indirect, qui procèdent des scrutins locaux précédents (municipales, départementales, régionales), reflètent les tendances profondes du pays. La victoire de la droite républicaine, largement confirmée par les législatives partielles, souligne le désir d’alternance qui domine la conscience politique française, après 8 ans consécutifs de socialisme hollando-macronien.

Dans n’importe quelle démocratie européenne, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Espagne, cette tendance serait annonciatrice d’une alternance. Sur l’explosion de la dette publique et des prélèvements obligatoires, le démantèlement de l’autorité de l’Etat, le désastre scolaire, le tsunami du chômage, la catastrophe sécuritaire et la destruction des frontières, les Français veulent essayer autre chose. Ils ne sont sûrement pas dans l’illusion, et la croyance imbécile qu’après la nuit viendra la lumière. Ils n’attendent pas des promesses ridicules de « nouveau monde » ou de « transformation de la France ». A travers le résultat des sénatoriales, ils manifestent simplement l’espérance de l’arrivée au pouvoir d’une équipe déterminée à gouverner pour le bien commun plutôt qu’à fanfaronner.

Pourtant, le scénario démocratique n’est pas du tout certain de se réaliser. Notre immonde régime d’inspiration pétainiste qui noie la démocratie dans le mirage du « sauveur providentiel », a toutes les chances de bloquer l’alternance. Avec le système des présidentielles à deux tour, dans un contexte de matraquage  intense, n’importe quelle créature médiatique,  obtenant, même à contre-courant, les voix de 10% du corps électoral (20% des suffrages exprimés avec 50% de participation), à grand renfort de propagande télévisuelle, de trahisons, de promesses débiles, de sondages truqués, de coups judiciaires, et de démagogie purulente, se retrouvant face à le Pen au second tour, obtient automatiquement les clés de l’Elysée, puis, par le mécanisme du présidentialisme majoritaire, une Assemblée nationale à sa botte. C’est ainsi que le socialisme hollando-macroniste a de bonne chance de se perpétuer encore cinq années supplémentaires, contre le peuple, contre la volonté profonde de la Nation. Rien n’est certain bien sûr, rien n’est écrit, mais si je dis cela, c’est pour contribuer à une mise en garde contre le putsch médiatique qui se profile en coulisse.

Maxime TANDONNET

Author: Redaction

Alternance empêchée

Les élections sénatoriales de dimanche ont été marquées par une forte poussée de l’opposition LR: 76 sièges confirmés, 10 sièges supplémentaires de gagnés. Ces élections au suffrage indirect, qui procèdent des scrutins locaux précédents (municipales, départementales, régionales), reflètent les tendances profondes du pays. La victoire de la droite républicaine, largement confirmée par les législatives partielles, souligne le désir d’alternance qui domine la conscience politique française, après 8 ans consécutifs de socialisme hollando-macronien.

Dans n’importe quelle démocratie européenne, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Espagne, cette tendance serait annonciatrice d’une alternance. Sur l’explosion de la dette publique et des prélèvements obligatoires, le démantèlement de l’autorité de l’Etat, le désastre scolaire, le tsunami du chômage, la catastrophe sécuritaire et la destruction des frontières, les Français veulent essayer autre chose. Ils ne sont sûrement pas dans l’illusion, et la croyance imbécile qu’après la nuit viendra la lumière. Ils n’attendent pas des promesses ridicules de « nouveau monde » ou de « transformation de la France ». A travers le résultat des sénatoriales, ils manifestent simplement l’espérance de l’arrivée au pouvoir d’une équipe déterminée à gouverner pour le bien commun plutôt qu’à fanfaronner.

Pourtant, le scénario démocratique n’est pas du tout certain de se réaliser. Notre immonde régime d’inspiration pétainiste qui noie la démocratie dans le mirage du « sauveur providentiel », a toutes les chances de bloquer l’alternance. Avec le système des présidentielles à deux tour, dans un contexte de matraquage  intense, n’importe quelle créature médiatique,  obtenant, même à contre-courant, les voix de 10% du corps électoral (20% des suffrages exprimés avec 50% de participation), à grand renfort de propagande télévisuelle, de trahisons, de promesses débiles, de sondages truqués, de coups judiciaires, et de démagogie purulente, se retrouvant face à le Pen au second tour, obtient automatiquement les clés de l’Elysée, puis, par le mécanisme du présidentialisme majoritaire, une Assemblée nationale à sa botte. C’est ainsi que le socialisme hollando-macroniste a de bonne chance de se perpétuer encore cinq années supplémentaires, contre le peuple, contre la volonté profonde de la Nation. Rien n’est certain bien sûr, rien n’est écrit, mais si je dis cela, c’est pour contribuer à une mise en garde contre le putsch médiatique qui se profile en coulisse.

Maxime TANDONNET

Author: Redaction