Affaire du Siècle : le Gouvernement répondra « dans les délais impartis »

Éoliennes en mer

14 février 2019 – Actualité

Affaire du Siècle : le Gouvernement répondra « dans les délais impartis »

Le Premier ministre a affirmé, dans un communiqué du 14 février, que le Gouvernement répondra "dans les délais impartis", à la demande préalable formulée par les quatre organisations à l’origine de la pétition "l’Affaire du Siècle". Toutefois, Matignon récuse l'accusation "d’inaction climatique".

 

Édouard Philippe a reçu à Matignon les quatre ONG – Fondation Hulot, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France –  à l’origine de la pétition en ligne, qui dépasse désormais les 2,1 millions de signataires.

« Le Gouvernement, par la voix du ministère de la Transition écologique et solidaire, répondra dans les délais impartis à la demande préalable formulée par les quatre organisations à l’origine de la pétition« , précise Matignon dans un communiqué diffusé à l’issue de la rencontre, en saluant « la mobilisation des Français qui ont signé la pétition« .

Récusant l’accusation d’inaction climatique, le Gouvernement rappelle que « la France est parmi les pays les plus actifs pour lutter contre le dérèglement climatique, et l’un des moins émetteurs des pays développés« .

En témoignent les mesures relatives à l’arrêt des centrales à charbon d’ici à 2022, à l’accélération du développement des énergies renouvelables, à l’objectif de neutralité carbone en 2050, à la baisse des émissions liées à l’énergie en 2018 et au plan de sortie des chaudières au fioul…

Reconnaissant que tout cela n’est pas suffisant, le Gouvernement appelle les signataires de la pétition à s’investir dans le grand débat en cours « pour contribuer à identifier les mesures qui permettront de mieux accompagner les Français qui souhaitent agir pour le climat« .

Concernant l’exemplarité de l’État en matière climatique, « plusieurs propositions seront présentées prochainement » notamment des dispositifs d’aide au covoiturage et au travail à vélo pour ses agents, la suppression du plastique jetable ou encore la réduction de la consommation d’énergie des bâtiments de l’État.

 

Author: Redaction