Des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS, en collaboration avec des équipes de l’IRD, de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et du CIRMF au Gabon, viennent de démontrer que l’exposition à différentes bactéries au cours du développement des larves de moustiques (Aedes aegypti) se répercute sur leur aptitude à devenir vecteurs d’arbovirus au stade adulte. Ces résultats apportent la première preuve empirique que le microbiote larvaire peut influencer l’aptitude d’un moustique adulte à transmettre des pathogènes humains. Cette étude, publiée dans le journal scientifique le 16 août 2017, représente une étape importante vers une meilleure connaissance du rôle joué par l’environnement dans le risque de maladies à transmission vectorielle.