Stéphane Le Foll, porte-parole du Président de la République indique « il n’y aura pas de primaire entre Manuel Valls et le président de la république. C’est très clair ».
Cette assertion, indique aussi clairement que cette question ne peut se poser qu’en cas de candidature de François Hollande. Donc ce dernier entend bien poser sa candidature et se succéder à lui-même.
Dans tous les cas de figure, François Hollande est en mauvaise position en mettant son premier ministre en porte-à-faux. La faiblesse de l’un comme de l’autre révèle une crise de confiance profonde.
La participation massive à la primaire de la droite et du centre et l’élection de François Fillon, conservateur-libéral progressiste donnant écho à cette crise, bouscule les systèmes rigidifiées par les partis politiques installés.
La véhémence d’un contre programme anti-Fillon annoncé par le FN écarte du candidat de la Droite et du Centre, toute tentative d’amalgame avec le Front National.